The lasting legacy of Canadian war amputee Veterans

L’héritage durable des vétérans canadiens amputés de geuerre

Photos: Madeleine Jaffray (First World War), Mike Krulicki (Second World War), Arthur Johnson (Korean War)

Photos : Madeleine Jaffray (Première Guerre mondiale), Mike Krulicki (Seconde Guerre mondiale), Arthur Johnson (Guerre de Corée)

Amid the wars, countless Canadian soldiers and nurses displayed extraordinary bravery and unwavering dedication, putting their lives on the line for our country. Many of these individuals returned home bearing the profound physical and emotional scars of war, having lost limbs in the line of duty.

Their experiences as amputees not only shaped their own lives but, as members of The War Amps of Canada, they left a lasting legacy on generations of amputees to come.

During the First World War, Madeleine Jaffray (1889-1972), served as a nurse in a military hospital near Bordeaux, France. The hospital where she was working was bombarded by German aviators, and she was wounded in the foot by a piece of shrapnel from one of the bombs. Her injury led to an amputation, making her Canada’s only female war amputee of the First World War.

It was amputees like Jaffray who welcomed the new contingent of amputee veterans following the Second World War, sharing with them all that they had learned.

One of these was Mike Krulicki (1925-2020), who was just a teenager when he volunteered for service in the Second World War. He enlisted with the Irish Regiment of Canada, and in 1944, while fighting in the Italian Campaign as part of the attack on the Gothic Line, he stepped on a landmine and lost his right leg below the knee.

Another veteran was Arthur Johnson (1929-2006), who served with the Canadian Army Special Force as a mortar man with the Royal Canadian Regiment and who joined 26,000 other Canadians in the fight for the freedom of South Korea. In August 1952, he found himself on Hill 355 near Seoul in the midst of intense enemy shelling. A mortar landed close by, wounding him and resulting in the loss of his right leg above the knee and damage to his right arm.

United by the common bond of amputation, amputees from the First World War, along with those from the Second World War and Korean War, were instrumental in pushing for advancements in prosthetic technology, confronting the stigma of disability, advocating for fair pensions for veterans and providing much-needed support to each other.

Rob Larman, a Senior Advisor at The War Amps and a leg amputee himself, said, “These honourable individuals contributed their time to various activities of the Association and shared their experiences as amputees with others, including modern-day veterans and children.

On Remembrance Day especially, but also throughout the year, we pay tribute to the sacrifice and service of all those who served and continue to serve.”

L’héritage durable des vétérans canadiens amputés de geuerre

Au milieu des guerres, d’innombrables soldats et infirmières canadiens ont fait preuve d’une bravoure extraordinaire et d’un dévouement inébranlable, risquant leur vie pour notre pays. Nombre de ces individus sont rentrés chez eux portant les cicatrices physiques et émotionnelles profondes de la guerre, ayant perdu des membres dans l’exercice de leurs fonctions.

Leurs expériences en tant qu’amputés ont non seulement façonné leur propre vie, mais en tant que membres des Amputés de guerre du Canada, ils ont laissé un héritage durable aux générations d’amputés à venir.

Pendant la Première Guerre mondiale, Madeleine Jaffray (1889-1972) a servi en tant qu’infirmière dans un hôpital militaire près de Bordeaux, en France. L’hôpital où elle travaillait a été bombardé par des aviateurs allemands, et elle a été blessée au pied par un éclat d’obus. Sa blessure a conduit à une amputation, faisant d’elle la seule femme amputée de guerre du Canada de la Première Guerre mondiale.

C’étaient des amputés comme Jaffray qui ont accueilli le nouveau contingent de vétérans amputés à la suite de la Seconde Guerre mondiale, partageant avec eux tout ce qu’ils avaient appris. L’un d’entre eux était Mike Krulicki (1925-2020), qui n’était encore qu’un adolescent lorsqu’il s’est porté volontaire pour le service lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s’est enrôlé dans le Régiment irlandais du Canada, et en 1944, tout en combattant lors de la campagne d’Italie dans le cadre de l’attaque de la ligne gothique, il a marché sur une mine et a perdu sa jambe droite en dessous du genou.

Un autre vétéran était Arthur Johnson (1929-2006), qui a servi avec les forces spéciales de l’armée canadienne en tant qu’homme-mortier avec le Régiment royal canadien et qui a rejoint 26 000 autres Canadiens dans la lutte pour la liberté de la Corée du Sud. En août 1952, il se trouvait sur la colline 355 près de Séoul au milieu d’un intense bombardement ennemi. Un obus de mortier a atterri à proximité, le blessant et entraînant la perte de sa jambe droite au-dessus du genou et des dommages à son bras droit.

Unis par le lien commun de l’amputation, les amputés de la Première Guerre mondiale, ainsi que ceux de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée, ont joué un rôle clé dans la promotion des avancées technologiques en matière de prothèses, faisant face à la stigmatisation du handicap, plaidant en faveur de pensions équitables pour les vétérans et fournissant un soutien indispensable les uns aux autres.

Rob Larman, conseiller principal aux Amputés de guerre et lui-même amputé d’une jambe, a déclaré : “Ces personnes honorables ont consacré leur temps à diverses activités de l’Association et ont partagé leurs expériences en tant qu’amputés avec d’autres, y compris les vétérans d’aujourd’hui et les enfants. En ce jour du Souvenir en particulier, mais aussi tout au long de l’année, nous rendons hommage au sacrifice et au service de tous ceux qui ont servi et qui continuent de servir.”